Psychanalyse, la révolution intégrative. Psychologie la révélation EMIque et l’avènement du Transconscient/Transcendant

La psychanalyse, en sa révolution intégrative, Pléni-Intégrative®, se propose ici avec toute la rigueur professionnelle et scientifique, avec inconscient, transfert et interprétation des rêves notamment. Mais elle est d’abord une expérience personnelle débouchant sur la volupté, l’évidence et la félicité. Et, en une troisième étape, elle engage dans la vie citoyenne, sociale et politique. C’est par là que çà commence aujourd’hui.

Préambule

Ce livre comprend deux livres, un premier texte, scientifique, sur les formes les plus achevées de la psychothérapie, à savoir la psychanalyse, la somatoanalyse et la socioanalyse. Les trois familles analytiques se construisent sur les trois dimensions constitutives de l’être : l’esprit, le corps et le social ; psycho- somato- et socio-. Ces trois courants sont unifiés dans la nouvelle ‘‘Psychanalyse Pléni-Intégrative’’. C’est le livre que voici.
L’autre livre est un texte plus subjectif et parfois déjanté qui présente les révélations issues de cette révolution (pléni-intégrative), à savoir l’EMI, Expérience de Mort Imminente et Initiante, manifestée dans ses formes traumatiques ainsi que dans ses occurrences mystiques et analytiques. L’EMI est décryptée ici comme un phénomène bio- et physio- logique à expression psychologique et gestion culturelle. Son cycle est étudié expérimentalement dans des pratiques psy qui en extraient également les bases de l’Ethique et de la Mystique. Plus loin encore, l’EMI nous fait postuler le Processus Organisateur de l’Humanité (POH), processus universel et générateur de l’humanité.
La logique de cette œuvre voudrait un gros bouquin unique mais j’ai fait deux livres de ce grand bouquin. Je le garde néanmoins tel qu’il a été écrit : naturellement pour la partie psychanalytique, follement pour la démarche toute récente qui va aux origines mêmes de l’humanité (l’être humain individuel et la cohabitation de ses sept milliards de lascars). Nous allons au-delà du rêve et de l’inconscient freudiens pour aboutir aux profondeurs ultimes et extatiques jusqu’au transconscient. Et là il s’agit beaucoup plus de sentir et vivre que de penser et théoriser. De temps en temps, je laisse aller mon écriture à ces vécus initiatiques.
Les deux parties se complètent logiquement. La partie psychanalytique se construit selon les règles de l’art par un praticien / théoricien qui a dix-huit années d’études supérieures (théologie, médecine et anthropologie) et deux doctorats. Elle garantit et valide l’autre partie toute nouvelle et créative qui passe autant par le cœur, les tripes et l’âme que par la raison. En effet, la présentation de la psychanalyse débouche sur le rêve, notamment deux rêves de Freud et Jung eux-mêmes, qui se construisent sur la trame EMIque. La somatoanalyse s’enrichit de la pneumoanalyse qui révèle le processus complet de cette EMI. Enfin la socioanalyse se complète avec l’analyse du mythe dogon qui se construit selon la trame de la mythologie universelle. La longue introduction est plutôt folle et je la maintiens. Elle doit se vivre comme l’EMI et le POH (Processus Organisateur de l’Humanité) parce qu’il s’agit d’un POH-EMe et d’une œuvre POH-ETique (ET annonce le modèle Essence Existence Transcendance qui fait fil conducteur de la Psychanalyse Pléni-Intégrative). Poème et Poésie, c’est ça l’agrément de la vie. Ça vous donne en vie ?
Comme je le répéterai de temps en temps il y a ici une invitation à vivre et expérimenter tout autant qu’à lire et comprendre. Au-delà de l’Expérience de Mort Imminente / Initiante, au-delà de l’entrée (ou continuation) en analyse par cette lecture, je propose un pas de plus : subvertir les structures inhibantes et se laisser submerger par nos ressources énergétiques, spirituelles et affectives. Ma propre démarche aussi folle que professionnelle, me semble être le meilleur entraîneur pour cela.
Alors allons-y, sans chichis, sans rien moins que la Contre-Culture Psy que nous inspire l’EMI en ses cinq séquences de subversion des structures et de submersion par les ressources transcendantes. Et c’est la psychanalyse pléni-intégrative qui nous y emmène, au-delà de l’inconscient, dans le transconscient.

La Contre-Culture PSY

C’est çà, rien que çà, mais tout çà. Cinq séquences de vie comme transmis par l’EMI avec deux temps pour chaque séquence : subversion des structures résistantes et submersion par les ressources transcendantes. Voici un premier galop d’essai : cinq séquences (de I à V) avec leurs deux temps.

Etape I. Subversion. Je lâche mes pensées automatiques, les comportements formatés et la communication de bois.
Submersion. J’accède au bien-être en moi.

Etape II. Subversion. Ce nouvel état d’être entame le compartimentage intérieur entre ventre, cœur et tête, laissant circuler l’élan vital de sensation en sentiment et signification.
Submersion. Il s’éveille un flux énergétique circulant dans le ventre (remplissant, sensuel et/ou voluptueux), montant dans le thorax (tendre, relationnant), continuant dans la tête (optimiste) et se dissolvant en un vécu global de doux bonheur.

Etape III. Subversion. Le flux énergétique et bienheureux élimine la concentration mentale et provoque un mouvement d’aspiration et d’obscurité qui simulent un tunnel noir. Je me laisse entrainer par cet élan vital ou alors je résiste en une colère phénoménale.
Submersion. Le tunnel débouche sur de la lumière et des plages de couleur, sur des sensations voluptueuses et amoureuses, sur une connaissance évidente et un sentiment d’authenticité.

Etape IV. Subversion. Je peux rester dans cet état d’être (extase, nirvana) ou reconstituer des pensées, intuitions, objets, personnages, scénarios de vie dans des environnements étonnants et perdre la distinction entre êtres (encore) vivants, (déjà) morts et virtuels.
Submersion. Toute cette création très personnelle et chaque fois neuve est esthétique (le paradis), éthique (les scénarios sont positifs et altruistes), symbolique (informée par ma culture) et archétypale (images, principes et signifiants constituants de la vie humaine).

Etape V. Subversion. Des limites s’imposent peu à peu à cette exubérance addictive et des signaux rappellent la vie matérielle et les obligations sociales.
Submersion. Je réintègre ma vie quotidienne et l’enrichis de toutes les ressources acquises.

Etape VI. Et ça ne s’arrête pas là, dans l’immédiat. Subversion. Dans les jours, semaines et mois qui suivent, je me replonge dans cette expérience initiante pour m’y ressourcer.
Submersion. On me dit que je change et, réflexion faite, je l’observe aussi. J’accède à la vraie vie au-delà des pensées automatiques, comportements formatés et relations biaisées.

Voilà les fondements du véritable fonctionnement humain et donc de la Contre-Culture PSY qui doit contrer la Culture du fric, du flic et du clic.. Elle est scientifiquement observée et reconnue. Elle se manifeste dans d’innombrables vécus habituels : rêves et rêveries, orgasmes et élans amoureux, extases artistiques, musicales en particulier, prière et méditation, drogues et psychédéliques.
Mais c’est l’Expérience de Mort Imminente qui la manifeste en son intégralité, EMI par trauma et coma. Des pratiques dédiées y font accéder tout autant en douceur telles nos deux créations : hyperventilation en fonction immobile (Pneumo analyse) et Méditation Pleine Présence.
Soixante-quinze années pour y accéder, (quinze années en famille, dix années de vie religieuse, dix années d’études médicales, huit années d’études en sciences humaines, quarante années de psychiatrie, cinquante années de bonheur conjugal et parental). Soixante-quinze années, mais oui, ce n’est pas de trop pour vivre sa vraie vie.
Et huit cents pages pour vous en faciliter l’accès, ce n’est pas de trop non plus pour vivre sa vraie vie au-delà de la survie.
Car la survie de l’humanité est en jeu. La Culture du fric, du flic et du clic (et de Trump) a permis ce péril. Alors faut s’engager dans la Contre-Culture, fondée en psy, EMI, Ethique et Mystique.

GPS et Galiléo

Ce livre est festif, affirmatif, confirmatif, performatif. Il parachève et couronne soixante années de recherche et de démarche. Je quittais ma famille et entrais au petit séminaire pour devenir religieux. Je sortais du formatage pour assumer mon propre frayage. Avec le GPS et le nouveau Galiléo on sait où l’on va et on nous indique l’endroit. A quatorze ans, je pensais savoir. En fait, je ne faisais que pouvoir. J’ai pu. J’ai fait. Je suis parti. J’ai franchi. Je me suis affranchi. Aujourd’hui, c’est arrivé. Ce n’est pas fini, mais bien parti. Comme Galilée. Il savait. Il s’affirmait, confirmait, performait. Mais tout en malice, tout en finesse, mine de rien. Sa tête était à ce prix. La vie est comme ça.
Il y a un million d’années, un bonobo a eu un énorme orgasme tout en haut du baobab. Il a lâché prise, est tombé et a atterri sur ses pattes arrière, tout étonné de bien s’enraciner sur l’arrière train. En glissant sur le tronc, il s’est aussi fait arracher ses poils. Et l’humanité fût, à la fois l’être, humain, et l’organisation festive de ses sept milliards. Hier soir on en rigolait avec mon fils Grégoire, celui qui fait les couvertures de mes livres en digital art. C’est une baise éclair qui a métamorphosé le bonobo, notre ancêtre, et qui l’a rendu glabre. Grégoire vit à Londres. Il est tombé d’aussi haut avec le Brexit. Faut-il aussi repartir ? Non. Il s’agit seulement d’avancer, de chercher, d’intégrer la nouvelle donne. Oui. Parce qu’on donne. La vie ça donne.
Faut y aller. Vous me suivez ? Dans le livre d’images.
Depuis trente-cinq ans, ce cheminement est ponctué par des images, symboles et professions de foi sous la forme des titres de mes livres. Galiléo marque les repères, tempère, vitupère. C’est pas par-là, mais tout droit. Voici un florilège de ces titres.

  • « Le corps aussi » (1991), à trente-neuf ans, à l’âge de Freud pour ses « Etudes sur l’hystérie ». Le corps aussi, dès la sortie du couvent ?
  • « La somatologie, un modèle théorique pour…le troisième millénaire » (1990). Serait-il visionnaire ? Ambitieux en tout cas ! Mais on y est, dans le troisième millénaire.
  • « A chaque jour suffit son bonheur » (1994) Ah, quand même.
  • « Freud encorps… et le théorème de l’humain» (1995). Déjà. Mais c’est trop mathématique et c’était surtout trop tôt.
  • « Le Manifeste » (2010) qui se réédite ici pour sa troisième partie.
  • « Stress, angoisse, pulsion de mort » (2011). A tant claironner, fanfaronner et plastronner, ça tombe et souffre aussi.
  • « La Pleine Présence » (2013). Une méditation. Est-ce que ça repasserait par le couvent ?
  • « L’approche intégrative… la pleine intégration. » (mars 2016, octobre 2016)

C’est cela être humain. On affirme. On peaufine. On relance. On tance. C’est du corps, de l’âme et du cœur. C’est de la mort, imminente, qui devient initiante.
Poh, poh, poh. Arrête de tourner autour du pot. Avance plein pot. Comme le bonobo. Quand il a loupé la branche à cause de la transe, il a été terrassé par le POH, le Processus Organisateur de l’Humanité. Il est devenu humain. Et avant d’atterrir, il a eu la vision de ce nouvel état. En quelques secondes il s’est lâché dans l’Expérience de Mort Initiante, l’EMI. Il a été initié. Etre humain, c’est plein pot, sans tourner autour du pot. Juste, de temps en temps, le doigt dans le pot… de miel. On y va ? Vous ne laissez pas tomber ?

ENVOI

Changement d’ère, de scène, de paradigme

Le troisième millénaire s’annonçait comme un changement hautement symbolique, au-delà du seul numérique. On n’est pas déçu. Il n’est pas très religieux comme le souhaitait Malraux. Il est terroriste. Et le véritable terrorisme n’est pas où on le croit. Il est dans le changement d’ère. Nous entrons dans une nouvelle géologie, celle de l’anthropocène. A présent, c’est l’humain qui façonne le globe, certains humains du moins, ceux qui font fructifier leur argent au lieu des arbres. Quelle trumperie.
Changement de scène, Freud voyait la vérité de cet humain sur une « autre scène ». On n’est pas déçu non plus. Au lieu que ce soit le lieu de la rencontre, du lien, de l’intégration et de l’œcuménisme, c’est celui de la radicalisation. Chacun pour soi. Tout ça, c’est à moi. Même la psy s’y met qui construit ses chapelles, ses dogmes et ses rituels.
Changement de paradigme. Le discours ne se profère plus sur le divan mais sur les réseaux sociaux. Je like, je kiffe, je follow. La création ne concerne plus la vie bonne mais les jeux vidéo, la réalité virtuelle. On ne se réveille plus avec des rêves pleins les yeux, on saute sur son smartphone et ses followers. La psy formate des individualistes, pollueurs et radicaux. L’inconscient n’explique plus le monde. Ce serait plutôt le réflexe conditionné qui le fait. La psy a mené à mi-chemin. Maintenant faut aller plus loin, sur une nouvelle scène. Maintenant faut changer de paradigme à savoir la façon de penser.
C’est le secret qui domine le monde, le secret mystique, psychanalytique, quantique, numérique. Tout le monde veut dominer. Et quoi de mieux que d’y aller en secret ? De toute éternité, ce fut par la mystique : (mysticos = caché). Freud a apporté de la science. Loupé, elle est « in-consciente ». Circulez, n’y a rien à savoir. Après la science « molle », essayons la science « dure », physique. Manque de chance, le chat (de Schrödinger) y est vivant et mort à la fois. De quoi désespérer les transhumanistes eux-mêmes. Never mind. Il nous reste le numérique et les Gafam (google, apple, facebook, amazon, microsoft). Encore loupé. Les codes sources de leurs logiciels sont secrets (sauf pour les hackers !). Notre nouveau paradigme dérogerait-il au secret ? Renoncerait-il à dominer le monde ? Oui, parce que c’est un logiciel libre. Oui, il veut juste éviter la disparition du monde. On s’y met ?

Sciences dures et sciences molles

Il y a des sciences réputées « dures » : physique, chimie, biologie, mathématiques, entre autres. Elles s’endurcissent des conditions draconiennes de recherche, de validation, de théorisation, se prêtant à la falsification éventuelle. Le boson a été postulé il y a cinquante ans par Higgs. Il a été détecté dernièrement dans le Large Hadron Collider (LHC) de Genève au prix de milliards d’euros. Les sciences dites dures permettent d’exterminer l’humanité de deux façons : par la bombe atomique ou par le désastre climatique. Elles sont vraiment « dures », les sciences appelées ainsi.
En face œuvrent les sciences caricaturées en « molles », psychologie, sociologie, anthropologie, philosophie, pour ne pas ajouter histoire et théologie. Elles commencent par de pures descriptions dites phénoménologiques puis se précisent par degrés d’abstraction successifs. Mais elles régulent la société et guérissent les individus ce qui constitue une vérification et une validation au moins aussi dignes d’intérêt que la cinquantième particule de l’atome (le boson de Higgs). Avec l’histoire (faite pour ne pas la rejouer) et les religions (prônant les valeurs de vie), les psycho- et socio- logies veillent à la vie et, plus récemment, à la survie, celle de l’humanité. Aussi ces Sciences Humaines, tout en devenant « dures » comme nous le verrons, sont des savoirs « tendres » grâce au cœur et à l’âme qui les habitent. Et même qu’elles sauvent le monde. Alors, qui est dur, qui est mou ? Ne faudrait-il pas inverser ces attributions ?

Hacker du cœur (de la vie) ou comment casser les codes anti-vie

Mystique. Comment sortir de la cachette ? Comment accéder à ce trésor des civilisations sans fuir au fin fond d’une vallée himalayenne ? Par la méditation, entre autres. Par celle qui se construit sur les psychothérapies, au protocole libre, comme notre Méditation Pleine Présence, sœurette de la Pleine Conscience.
Inconscient. Comment transformer ce négatif, in-, y a pas, en du constructif ? Comment enlever cette réponse à tout faire, et même à ne rien faire, refoulant toute interrogation cruciale ? Par le transconscient. Cet état d’être est même « dur » puisqu’il combine les dizaines de messages inconscients simultanés (inférieurs à 0,2 sec) et la conscience opérationnelle (égale à 0,3 sec). Et c’est même neuroscientifique, exact et validé.
Quantique. Psychothérapie quantique, pour soigner l’ambivalence du chat de Schrödinger. Conscience quantique comme cache-misère de l’énigme de l’EMI. Elles sont les nouvelles donnes du marketing. Regardons plutôt du côté du Cantique des Cantiques, du plus beau des chants d’amour que la civilisation ait produit et dont l’inspiration vient évidemment de cette Expérience de Mort Imminente qui devient Expérience de Mort Initiante. C’est elle qui initie l’amour et sauve la vie, et l’humanité.
Numérique. Comment refuser d’être pisté, géolocalisé, analysé et coincé dans le big data sous prétexte de compter sur la smartwatch les 10.000 pas que je dois faire chaque jour ? Comment empêcher les Gafam de devenir les maitres du monde sous couvert de libertarianisme ? En fait, ils ne font que moderniser le besoin de consommation, donc de production, donc de pollution, puis d’extermination. Mais il y a d’autres ressources, internes, qui peuvent et doivent remplacer toutes ces actions meurtrières, à savoir les ressources transcendantes révélées par l’EMI.